Online-Kolloquium L'espace et le genre (Raum und Gender)

„Wir befinden uns in einer Zeit, in der die Welt, meiner Meinung nach, weniger als ein großartiges Leben empfunden wird, das sich im Laufe der Zeit entwickelt, sondern als eineVerflechtungdiePunkte verbindet undsich vernetzt“ Michel Foucault « Des espaces autres », Empan, 2004/2, (no54).

Die Epistemologie der Geistes-und Sozialwissenschaftenhat seit der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts,und vor allem seit den 1990erJahren, neue Richtungen eingeschlagen.Das Interesse an Annäherungenräumlicher Kategorien und sozialer Phänomene steigt –wir wohnen einem „räumlichen Wendepunkt“ (Soja, 1989; Levy, 1999, Warf et Arias, 2008 ; Torre, 2008) und in extensoauch einem„geographischen Wendepunkt“ in unserer Art und Weise die Welt zu denkenbei. Der französische Philosoph Marcel Gauchet stellt die Existenz dieser neuen epistemologischen Realität 1996 in seiner Einleitung zu der Arbeit „Nouvelles géographies“ fest. Von Henri Lefebvre (1961, 1974), der «Die Produktion des Raumes» analysiert und dabei die politischen Dimensionen in den Vordergrund stellt, bis hin zu Michel Foucault (1967, 1984), für den der Raum in seinen alternativen und geschlechtlichenKonnotationenbesteht, multiplizieren sich die Verweise auf den Raum. Der Raum repräsentiertdemnach die substantielle Komponente sozialerKomplexität undlädt dazu ein,ihnneuzudenken, indem neue Methoden und Ansätze miteinbezogen werden: Territorium, Ort, Distanz, Umwelt, Natur, Landschaft, Ökologie.

Die Forschungstendenzen zuGenderstehenin Einklang mit dieser konzeptuellen Konstellation. Beginnen wir mit etwas Offensichtlichem –der Körper ist, primo sensu, der Raum.Die ursprünglich mit räumlichen Realitäten hergestelltenVerbindungen wirken vor allemdurch die Verzerrungdurch den Körper: denken wir an die Notionen von Distanz, von Mobilität, von Weite.Dennoch, den Überlegungen von Francine Barthe (2010) folgend: «der Körper hat sich in einer Geographie der Heimlichkeit niedergelassen, er hat noch nicht zur Gänze den Status des wissenschaftlichen Objekts erlangt und bleibt unklar.“Körper und Gender bilden eingleichzeitig problematisches, aber auch untrennbaresBinom.Kannman, dieser Perspektive folgend, versuchen,eine genderspezifische Hermeneutikzu konstruieren, dieals Interpretationsraster des Raumes dient? Auf welche Art und Weise erlauben Überlegungen zum Gender,das Raumverständnis zu hinterfragen;und umgekehrt: inwiefern stellen Rauminterpretationen die Kategorien inZusammenhang mit den Gender Studies in Frage?

Diese Fragen werden von 01. bis zum 03. Juli in ein interdisziplinäres und internationales Kolloquium L’espace et le genre (Raum und Gender) am Lehrstuhl für romanische Literaturwissenschaft (Fr./It.) besprochen. Das Kolloquium findet als Online Veranstaltung über Zoom statt und wendet sich an junge ForscherInnen aus den Bereichen Literatur, Kunst und Geistes-und Sozialwissenschaften. 

Bei Interesse an eine Teilnahme wenden Sie sich gerne an uns: sekr.kulessa@philhist.uni-augsburg.de

Weitere Informationen finden Sie im beiliegenden Programm.

 

 

« Nous sommes à un moment où le monde s’éprouve, je crois, moins comme une grande vie qui se développerait à travers le temps, que comme un réseau qui relie des points et qui entrecroise son écheveau. »  Michel Foucault « Des espaces autres », Empan, 2004/2, (no54).

L’épistémologie des sciences humaines et sociales connaît de nouvelles orientations à partir de la seconde moitié du vingtième siècle, et plus intensivement, depuis les années 1990. L’intérêt pour les rapprochements entre les catégories spatiales et les phénomènes sociaux est grandissant - nous assistons à « un tournant spatial » (Soja, 1989; Levy, 1999, Warf et Arias, 2008 ; Torre, 2008), et in extenso, « géographique » pour penser le monde. Le philosophe français Marcel Gauchet constate l’existence de cette nouvelle réalité épistémologique dans l’introduction au dossier « Nouvelles géographies » en 1996. D’Henri Lefebvre (1961, 1974), qui analyse « La production de l'espace » en mettant en avant sa dimension politique, à Michel Foucault (1967, 1984), pour qui l’espace émerge dans ses acceptations alternatives et sexuées, les références à l’espace se multiplient. L’espace représente, donc, la composante substantielle de la complexité du social et invite à le repenser, en induisant de nouvelles méthodes et entrées : territoire, lieu, distance, environnement, nature, paysage, écologie.

Les tendances de la recherche sur le genre s’accordent à cette constellation conceptuelle. Partons d’une évidence – le corps est, primo sensu, l’espace. Les liens initialement établis avec les réalités spatiales s’opèrent, avant tout, par le biais et à travers le corps : pensons aux notions de la distance, de la mobilité, de l’étendue. Néanmoins, en suivant la réflexion de Francine Barthe (2010) : « le corps s'est installé en géographie dans la clandestinité, il n'a pas encore gagné le statut d'objet scientifique à part entière et reste non élucidé. » Or, le corps et le genre constituent un binôme d’entrées à la fois problématique et inséparable. Peut-on, à l’instar de cette perspective, tenter de construire une herméneutique genrée qui servirait de grille interprétative à l’espace ? De quelle manière les réflexions sur le genre permettent-elles de remettre en question la compréhension de l’espace, et inversement, comment les interprétations de l’espace questionnent les catégories relatives aux études du genre ?

Ces questions seront discutées lors d’un colloque international et interdisciplinaire L’espace et le genre, organisé à l’université d’Augsburg au département de romanistique (chaire pour l’étude de littérature romane, francaise et italienne). Le colloque aura lieu en ligne via Zoom et accueillera les jeunes chercheurs en Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales. 

Pour assister aux journées de colloque, n’hésitez pas à nous contacter : sekr.kulessa@philhist.uni-augsburg.de

Vous trouverez plus d’informations dans le programme ci-dessous.

 

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